«I Killed my Mom», στις Βρυξέλλες.

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Ce projet d’exposition se propose comme l’allégorie du passage de l’adolescence à l’âge adulte, ce moment charnière, imprégné de fortes contradictions, qui produit un basculement de l’être entre le désir total de liberté, valeur associée à l’âge adulte, et le refus des obligations et des contraintes engendrées par ce même statut tant convoité.

Ce moment de rupture est abordé dans un sens mythologique, l’homme cherchant toujours à produire une scission avec la tradition, le “connu”, ce qui l’a nourri. En temps qu’européen, si cela veut encore dire quelque chose, il en va de la question originaire et de l’Histoire qui, constamment, se voit ponctuée par la marque de la coupure plutôt que par celle d’une affiliation continue.

 

L’ensemble des pièces, toutes liées à ce passage entre deux statuts successifs, présente des états non concluants, des sortes de paysages de l’abandon ou de la débauche.

Face à cette atmosphère ambiante, se dégage l’image ambiguë de la chambre d’un teenager, lieu intime qui condense et affiche son identité et son intériorité faites de doutes, de choix et de désirs. Là, s’exposent ses affections, ses goûts sous forme d’icones ou de slogans punaisés impulsivement sur les murs.

 

Trois fois par an, avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Maison des arts lance une invitation à des plasticiens pour s’approprier le lieu. Depuis 8 ans, les installations furent à chaque fois singulières. Les artistes choisissent tantôt ses salons, sa bibliothèque, sa salle à manger créant un dialogue unique avec la maison, son histoire, ses occupants et leurs œuvres.  Bob Verschueren fut le premier, suivi de Marie-Jo Lafontaine, Marin Kasimir, Bénédicte Henderick et plus récemment Hughes Dubuisson, Philippe Cardoen et Jean-François Diord, les « bombes atomiques » de Dany Danino, le travail de Lucile Bertrand et dernièrement d’Arlette Vermeiren et Anne Liebhaberg et Bernard Villers.  Dorénavant une plaquette garde la trace de ces projets éphémères. 
I KILLED MY MOM
Jonathan Sullam

Exposition à la Maison des Arts de Schaerbeek.
147 chaussée de Haecht
1030 Bruxelles
19-9 > 30-10-2015

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